Cette formation est accessible à toute personne de plus de 16 ans disposant d’un certificat médical de non contre-indication à la pratique de l’aéromodélisme. Elle permet de se déclarer télé-pilote privé en France pour effectuer toute mission en scénario S1, S2 et S3 (et S4 uniquement pour les télé-pilotes parallèlement pilotes/commandants de bord avec plus de 100 heures d’expérience).
Le tarif de cette formation diplômante est de 2 600 € TTC
Cette formation de 20 jours se divise en 2 étapes de même durée : La partie théorique et la partie pratique.
Les deux formations ne peuvent être vendues séparément car c’est la météo qui servira chaque jour de critère pour décider si cette journée sera une journée de formation théorique ou pratique.
La priorité sera systématiquement accordée à la pratique.
Partie théorique (10 jours):
- L’élève reçoit un mois avant la formation un manuel théorique. Il doit avoir lu ce manuel en arrivant à la formation. (Pour l’instant, il s’agit d’un ouvrage préparant à l’examen théorique ULM, il sera remplacé par un produit similaire mais préparant à l’examen théorique drones lorsque la règlementation l’imposera).
- L’élève se verra attribuer à vie une licence à un logiciel de tests préparatoires à l’examen. Cette licence lui sera attribuée à son arrivée au centre de formation. (Pour l’instant, c’est « Easy PPL » qui a été choisi. Lors du changement de règlementation, si « Easy PPL » ne propose pas l’entraînement au brevet théorique de pilotage de drones, nous trouverons un produit similaire pour le remplacer).
- La première semaine (5 jours), formation par un instructeur diplômé appuyé par un ingénieur pilote S4.
- La semaine suivante (4 jours), entraînement intensif en groupes par le biais de QCM (Easy PPL et questionnaires personnels de l’instructeur).
- Le dernier jour, passage de l’examen (transport au centre d’examen inclus) et montage d’un drone F550 sans caméra (ce drone restera la propriété de « Des héLICes et Des aiLes »).
Le but de cette formation étant l’obtention du brevet théorique, tant que la réglementation imposera une épreuve concernant l’ULM, la partie théorie et réglementation spécifique au drone ne sera abordée que lors de la formation pratique.
Par contre, cette formation est renforcée sur la météo (Disponibilités et lectures de TAF, METAR et éruptions solaires) et la délimitation des zones strictement interdites au vol (lectures de cartes OACI), qui peuvent servir directement aux dronistes.
Partie pratique (10 jours) :
La formation commence par une première approche des batteries (charge, risques, test, mesures de sécurité…), des règles de sécurité simplifiées de la zone d’entraînement (zone de vol, d’atterrissage, balisage), et des radio-commandes (choix du mode de pilotage, appairage…). (1h à 1h30)
Toute la première semaine se passe en double-commande. 1 instructeur pour 3 élèves maximum, vols de 10 minutes environ. (42 Vols minimum en double commande, et plus de 130 vols en solo lors de la deuxième semaine).
Pour chaque exercice, l’instructeur explique les consignes et les élèves tentent de les respecter, l’un après l’autre. A la fin du vol, l’instructeur décide si l’élève peut passer à l’exercice suivant ou s’il devra refaire l’exercice en cours. Quoi qu’il en soit, la radio-commande élève est passée à l’élève suivant qui change la batterie avant son tour.
- Exercice 1 : l’instructeur décolle et libère les voies de tangage et roulis à la radio-commande élève. L’élève doit suivre un parcours carré en restant en position de sécurité. A la fin du vol, l’instructeur reprend la totalité des commandes et atterrit.
- Exercice 2 et 3 : l’instructeur libère en plus la commande de lacet à l’élève, qui doit suivre son carré en marquant un arrêt sur chaque balise pour tourner au lacet, et utiliser les diagonales s’il se sent déjà assez à l’aise uniquement. Cet exercice se fait 2 fois, une fois en suivant le drone pour rester en position de sécurité, et une fois pilote statique.
- Exercice 4 : même exercice, sauf que l’élève ne marquera plus d’arrêt sur les balises et combinera roulis et lacet pour tourner.
- Exercice 5 : l’instructeur libère la commande des gaz à l’élève qui contrôle dorénavant entièrement le drone. Il doit décoller puis atterrir. L’instructeur, s’il lâche le bouton de sécurité, récupère instantanément l’ensemble des commandes.Les autres exercices au programme sont :
- Exercice 6 : atterrissage à 30 mètres avec signalement de position par l’instructeur
- Exercice 7 : atterrissage à 30 mètres
- Exercice 8 : vol à contre-jour
- Exercice 9 : lissage de trajectoires et inertie du mode ATTI
- Exercice 10 : correction du sur-pilotage
- Exercice 11 : suivi à 50 cm d’un obstacle vertical (poteau électrique)
- Exercice 12 : suivi à 50 cm d’un obstacle vertical et horizontal (cage de football)
- Exercice 13 : suivi d’un circuit en profondeur uniquement en passant par 3 arches de taille différente, espacés de 150 cm, pilote statique.
- Exercice 14 : Point Of Interest
Lors de la seconde semaine, les élèves piloteront chacun un drone, en exercice libre, sans double-commande. L’instructeur ne sera plus là que pour les conseiller. Les exercices conseillés sont :
- Exercice 14 : Le POI
- Exercice 15 : Les travellings
Le dernier jour de formation sera une journée d’épreuve finale servant d’examen d’obtention de la DNC.
L’élève devra refaire l’ensemble des exercices sans caméra, c’est l’instructeur qui détermine si l’exercice est réussi. La mise en danger est éliminatoire.
De plus, lors de cette formation, une journée sera prise pour une instruction sur le fonctionnement des batteries (théorie, voltage, nombre d’utilisations, etc…), des règles de vol et autorisations légales spécifiques aux drones (scénarios, distance, FPV, MAP etc…) et des fonctions complexes des radio-commandes (Trimes, Mix, Maitre/esclave, Chronomètre etc…)
Et au moins une autre demi-journée sera prise pour le pilotage d’appareils de prise de vues semi-professionnels et professionnels (50 cm de diamètre et 100 cm de diamètre, ou F550 et Tornado H920). Les élèves feront au moins 3 vols sur chaque appareil, une fois en tant que pilote en équipe, une fois en tant que cadreur en équipe, et une fois en temps de pilote/cadreur en solo.